7 mai 2012
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08:44
J'ouvre ce blog qui se voudrait une chronique du nouveau quinquennat.
Je ne sais si je tiendrai la distance... le temps... le temps
Commencons par un bilan d'une grande banalité
Deux camapagnes électorales paradoxales, à la fois réussies et qui ont survolé les grands débats.
Nicolas Sarkozy, a obtenu un résultat tres honorable dans un contexte tres difficile, personnel d'abord car peu de présidents auront subi une telle hargne médiatique... que de maladresses, il est
vrai, le mauvais depart le soir de l'élection et les jours qui precedent la prise de fonction, la difficulté à entrer dans les habits présidentiels, la crise. Pourtant ce quinquennat a été marqué
par de vraies réussites, la reforme de la Constitution, sous estimée, la réforme des retraites, de l'université, la gestion de la crise économique et de la politique européenne... l'heure du
bilan viendra plus tard, mais probablment ce bilan sera t-il réévalué à sa juste mesure ...plus tard.
Une remontée exemplaire,une campagne soulevant l'enthousiasme (n'en déplaise à Axel Kanhn, comparant, de manière scandaleuse, le dernier grand meeting de Nicoilas Sarkozy aux
grandes manifestations de Nuremberg) un score honorable. Un discours de soirée electorale d'une grande dignité.
Une campagne difficile, un referendum anti-Sarkozy, mais derriere un vrai débat sur les valeurs, celui qu'il faut avoir, mais peut être dans un autre contexte: le communautarisme contre l'unité
nationale, le multiculturamlisme contre l'intégration, le travail contre l'assistance, les racines chrétiennes (dont la reconnaissance ne met aucunement en cause le principe de laîcité) contre
une France qui n'est dessinée que par son présent est son avenir...
La primauté absolue de l'individu et de ses droits contre les devoirs envers la communauté nationale, la preservation du mariage-institution contre le maraige-droit, la protection de la vie
contre la libre disposition de sa vie, voire de la vie d'autrui...Mais aussi la fermeté au niveau international envers le danger du terrorisme et du fondamnetalisme islamiste, contre une
politique plus fexible envers l'Iran et le départ précipité d'Aphganistan. Si la mort de soldats, aussi dramatique soit-elle, commande notre politique étrangère, faisons l'économie de notre
arsenal militaire!
La présentantion est carricaturale, mais on pourrait multiplier la liste à l'envie...Gageons que c'est sur ce terrain que les choses bougeront le plus. C'est un choix de valeurs, un choix
idéologique au sens noble du terme. Le choix a été fait, il appartient cependant à chacun d'etre conscient dse son importance et de sa portée.
Quant au résultat des élections, d'abord constater l'importance de l'élection présidentielle, l'adhésion du Peuple à ce vrai moment de démocratie, quoiqu'en pensent nombre de constitutionnalistes
et certains hommes politiques. Mais ce sont aussi les chiffres importants du vote de ceux qui refusent le système, que ce soient les électeurs de Melenchon ou de le Pen, qui de ce point de
vue traduisent d'une manière différente, les mêmes risques d'une "sortie de route", même si l'extreme gauche bénéficie d'une coupable et surprenante indulgence . Le Front national redevient
l'épine dans le talon de la droite. les resultats des élections législatives en seront probablement la triste illustration. Mais à force de ne pas vouloir voir les problèmes en face, le choc
culturel et social que provoque une immigration massive, les ruptures engendrées par un monde qui change tres vite et laisse beaucoup nombre d enos concitoyens sur le bord du chemin, à force
d'avoir un discours convenu sur les droits de l'homme souvent incantatoire, la réalité refait surface, la rivière déborde de son lit, seuls ceux qui croient à la rédemption par le mal peuvent
s'en rejouir. Entre la spirale infernale dans laquelle nous entrainent les extremismes, et le déclin au fil de l'eau rendu, inéductable par un discours politiquement correct aveuglant,
il convient de trouver une solution intermédiaire.
François Hollande, reste une enigme, meme si la qualité de sa campagne et la réussite manifeste de sa rencontre avec le peuple en ce soir d'élection plaident en sa faveur. On ne peut que
souhaiter la réussite de son mandat. Si, sur les valeurs, c'est probablement de la victoire d'un camp sur un autre dont il s'agit. en matière économique, et concernant la place de la France dans
l'Europe et dans le monde, rien n'est joué et on peut esperer que la sagesse, le pragmatisme et la compétence, une fois satisfaites quelques promesses de campagne, dont on peut esperer
qu'elles auront une incidence budgétaire limitée, l'emporteront. ce n'est pas seulement de la credibilité d ela gauche dont il s'agit, mais de l'avenbir de notre pays.
Apres ces propos tres généraux et peu originaux, je voudrais en venir à ce qui pourrait être l'un des thèmes essentiels de ce blog, à savoir les questions institutionnelles.
Alors que certains plaident pour un renouveau de la séparation des pouvoirs, depassant le cadre institutionnel traditionnel et incluant la presse, la magistrature, les "corps intermédiaires"...,
la situation qui se dessinne est celle de l'absence presque totale de contre pouvoirs.
Sur le plan institutionnel: President de la République, Gouvernement, Sénat, et probablement Assemblée nationale seront aux mains d'une majorité monocolore, ce qui n'est pas totalement inédit,
même si un excès de majorité peut être dangereusement nuisible, comme le montre l'exemple hongrois. Mais par ailleurs, on cherchera en vain, ailleurs de réels contre pouvoirs:. des
synsdicats, naturellement à gauche, une magistrature dans sa grande majorité favorable au nouveau pouvoir, comme de le démontre la surprenante prise de positions des synsidcats de magistrats, y
compris ceux réputés modéres dans la campagne électorale, que les maladresses de Nicolas Sarkozy à leur égard ne suffit pas à justifier, des collectivités territoriales toutes tenues par la
gauche, tout du moins pour les plus importantes d'entre elles, une presse tres largement favorable au président élu (à de très rares exceptions près comme, le Figaro qui a pris parti clairement
dans la campagne), un audiovisuel globablement sympathisant (il a suffi d'entendre france inter tous les matins pour le constater) de nouveaux médias, comme médiapart, qui ont mené une camapgne
parfois indigne...
Finalement le seul contrepouvoir qui reste est celui des puissances financières, il n'ira que la ou ses interets le ménront, faut-il s'en réjouir? C'est probablement là l'une des clés et des
enjeux du prochain quinquennat.... à suivre
Je ne sais si je tiendrai la distance... le temps... le temps
Commencons par un bilan d'une grande banalité
Deux camapagnes électorales paradoxales, à la fois réussies et qui ont survolé les grands débats.
Nicolas Sarkozy, a obtenu un résultat tres honorable dans un contexte tres difficile, personnel d'abord car peu de présidents auront subi une telle hargne médiatique... que de maladresses, il est
vrai, le mauvais depart le soir de l'élection et les jours qui precedent la prise de fonction, la difficulté à entrer dans les habits présidentiels, la crise. Pourtant ce quinquennat a été marqué
par de vraies réussites, la reforme de la Constitution, sous estimée, la réforme des retraites, de l'université, la gestion de la crise économique et de la politique européenne... l'heure du
bilan viendra plus tard, mais probablment ce bilan sera t-il réévalué à sa juste mesure ...plus tard.
Une remontée exemplaire,une campagne soulevant l'enthousiasme (n'en déplaise à Axel Kanhn, comparant, de manière scandaleuse, le dernier grand meeting de Nicoilas Sarkozy aux
grandes manifestations de Nuremberg) un score honorable. Un discours de soirée electorale d'une grande dignité.
Une campagne difficile, un referendum anti-Sarkozy, mais derriere un vrai débat sur les valeurs, celui qu'il faut avoir, mais peut être dans un autre contexte: le communautarisme contre l'unité
nationale, le multiculturamlisme contre l'intégration, le travail contre l'assistance, les racines chrétiennes (dont la reconnaissance ne met aucunement en cause le principe de laîcité) contre
une France qui n'est dessinée que par son présent est son avenir...
La primauté absolue de l'individu et de ses droits contre les devoirs envers la communauté nationale, la preservation du mariage-institution contre le maraige-droit, la protection de la vie
contre la libre disposition de sa vie, voire de la vie d'autrui...Mais aussi la fermeté au niveau international envers le danger du terrorisme et du fondamnetalisme islamiste, contre une
politique plus fexible envers l'Iran et le départ précipité d'Aphganistan. Si la mort de soldats, aussi dramatique soit-elle, commande notre politique étrangère, faisons l'économie de notre
arsenal militaire!
La présentantion est carricaturale, mais on pourrait multiplier la liste à l'envie...Gageons que c'est sur ce terrain que les choses bougeront le plus. C'est un choix de valeurs, un choix
idéologique au sens noble du terme. Le choix a été fait, il appartient cependant à chacun d'etre conscient dse son importance et de sa portée.
Quant au résultat des élections, d'abord constater l'importance de l'élection présidentielle, l'adhésion du Peuple à ce vrai moment de démocratie, quoiqu'en pensent nombre de constitutionnalistes
et certains hommes politiques. Mais ce sont aussi les chiffres importants du vote de ceux qui refusent le système, que ce soient les électeurs de Melenchon ou de le Pen, qui de ce point de
vue traduisent d'une manière différente, les mêmes risques d'une "sortie de route", même si l'extreme gauche bénéficie d'une coupable et surprenante indulgence . Le Front national redevient
l'épine dans le talon de la droite. les resultats des élections législatives en seront probablement la triste illustration. Mais à force de ne pas vouloir voir les problèmes en face, le choc
culturel et social que provoque une immigration massive, les ruptures engendrées par un monde qui change tres vite et laisse beaucoup nombre d enos concitoyens sur le bord du chemin, à force
d'avoir un discours convenu sur les droits de l'homme souvent incantatoire, la réalité refait surface, la rivière déborde de son lit, seuls ceux qui croient à la rédemption par le mal peuvent
s'en rejouir. Entre la spirale infernale dans laquelle nous entrainent les extremismes, et le déclin au fil de l'eau rendu, inéductable par un discours politiquement correct aveuglant,
il convient de trouver une solution intermédiaire.
François Hollande, reste une enigme, meme si la qualité de sa campagne et la réussite manifeste de sa rencontre avec le peuple en ce soir d'élection plaident en sa faveur. On ne peut que
souhaiter la réussite de son mandat. Si, sur les valeurs, c'est probablement de la victoire d'un camp sur un autre dont il s'agit. en matière économique, et concernant la place de la France dans
l'Europe et dans le monde, rien n'est joué et on peut esperer que la sagesse, le pragmatisme et la compétence, une fois satisfaites quelques promesses de campagne, dont on peut esperer
qu'elles auront une incidence budgétaire limitée, l'emporteront. ce n'est pas seulement de la credibilité d ela gauche dont il s'agit, mais de l'avenbir de notre pays.
Apres ces propos tres généraux et peu originaux, je voudrais en venir à ce qui pourrait être l'un des thèmes essentiels de ce blog, à savoir les questions institutionnelles.
Alors que certains plaident pour un renouveau de la séparation des pouvoirs, depassant le cadre institutionnel traditionnel et incluant la presse, la magistrature, les "corps intermédiaires"...,
la situation qui se dessinne est celle de l'absence presque totale de contre pouvoirs.
Sur le plan institutionnel: President de la République, Gouvernement, Sénat, et probablement Assemblée nationale seront aux mains d'une majorité monocolore, ce qui n'est pas totalement inédit,
même si un excès de majorité peut être dangereusement nuisible, comme le montre l'exemple hongrois. Mais par ailleurs, on cherchera en vain, ailleurs de réels contre pouvoirs:. des
synsdicats, naturellement à gauche, une magistrature dans sa grande majorité favorable au nouveau pouvoir, comme de le démontre la surprenante prise de positions des synsidcats de magistrats, y
compris ceux réputés modéres dans la campagne électorale, que les maladresses de Nicolas Sarkozy à leur égard ne suffit pas à justifier, des collectivités territoriales toutes tenues par la
gauche, tout du moins pour les plus importantes d'entre elles, une presse tres largement favorable au président élu (à de très rares exceptions près comme, le Figaro qui a pris parti clairement
dans la campagne), un audiovisuel globablement sympathisant (il a suffi d'entendre france inter tous les matins pour le constater) de nouveaux médias, comme médiapart, qui ont mené une camapgne
parfois indigne...
Finalement le seul contrepouvoir qui reste est celui des puissances financières, il n'ira que la ou ses interets le ménront, faut-il s'en réjouir? C'est probablement là l'une des clés et des
enjeux du prochain quinquennat.... à suivre